De la transparence !
En réaction aux mesures visant à contrôler la présence des agents opérationnels sur leur lieu de travail, les salles de contrôles font preuve d'une "rigidité opérationnelle" extrême ou d'une exploitation maximum des failles de la mise en œuvre pratique de la note de service. Toutes actions et comportements dont on peut sérieusement douter de la légitimité et dont l'objet semble être assez éloigné de la nécessaire souplesse qui doit et va être négociée.
On méditera donc avec intérêt sur ce paragraphe extrait du préambule du projet de texte protocolaire entre les organisations syndicales de la DGAC et le Gouvernement :
"Le modèle public que ce protocole DGAC s’engage à construire, s’il veut rester éloigné des lois du marché et centré sur la sécurité, doit être performant et transparent. La transparence ne doit plus être perçue comme un facteur de risque mais comme une force pour valoriser notre modèle. Seules ces conditions permettront de conforter un modèle social de qualité et accepté par la société. L’opacité n’est plus acceptée par les citoyens, en particulier quand il s’agit de leur sûreté et de leur sécurité. La performance est au service public ce que la loi du marché est à la concurrence. La volonté de construire un service public reste totalement liée à notre capacité à définir le niveau de performance à atteindre. Il est évident que les objectifs de sécurité doivent rester une performance absolue à atteindre et non soumis aux aléas de la conjoncture économique ou aux effets de la régulation économique de tel ou tel secteur ou entreprise."