Histoire belge

Chez nos amis belges aussi, les fins de mois sont difficiles pour le contrôle aérien.Selon Olivier Nicolay de la Guilde: « L'avenir du contrôle aérien belge est en danger. » « Depuis ce mois-ci, les salaires du personnel sont payés grâce à un emprunt exceptionnel de 20 millions d'euros. Il faut trouver d'urgence une solution structurelle, faute de quoi nous serons à court de fonds dès juillet. Dans ce contexte, il n'est plus possible de recruter du personnel, ni d'assumer les investissements prioritaires. »

Le trou dans la caisse serait de 34 millions d'€ ... que l'on rapprochera des 150m€ qui manquerait au budget de la DGAC et que nous avons aussi partiellement comblé avec un prêt.

Il faut toutefois ajouter que ce qui plombe le budget de Belgocontrol c'est surtout l'absence de redevances pour services terminaux qui sont rendus gratuitement à EBCI, EBLG, EBAW et EBOS.

Un problème structurel, mais le management ne semble pas en reste puisque le CEO Jean-Claude Tintin (non non ce n'est pas un pseudonyme) se serait aussi attribué la responsabilité des ressources humaines et aurait viré le conseil de direction officiel au profit d'un shadow cabinet de copinage. Il aurait même recruté son fils comme chauffeur !

Cela dit ce qui change vraiment avec la France où il y a aussi de temps à autre quelques rumeurs de promotions ou de mutations de complaisance, c'est que les contrôleurs semblent avoir une plus grande conscience de la précarité d'une situation où l'on emprunte pour payer les salaires.