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Ops Room Blog
21 août 2006

IATA : privatisation, liberalisation du contrôle aérien ...

Pour ceux qui avaient le sentiment que la pression était moins forte de ce coté là !!! Le communiqué de IATA à suivre montre combien il est urgent que le projet MOSAIC avance.

(Gold Coast, Australie) – « Les prestataires de système de navigation aérienne et les compagnies aériennes sont des partenaires de l’industrie du transport aérien. Ensemble nous devons mener un programme pour réformer le secteur », a déclaré Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l’IATA, l’Association du transport aérien international.

 
Giovanni Bisignani a déclaré lors d’une conférence régionale sur les services de navigation aérienne organisée par Airservices Australia « Notre programme commun repose sur trois piliers : la compétitivité, une responsabilité vis à vis de l’environnement et la libéralisation. Nous apprécions le leadership d’Airservices Australia qui rassemble les prestataires d’Asie et du Pacifique en travaillant sur des solutions régionales en harmonie avec le programme global de l’industrie. Il est formidable de constater que notre coopération avec la Civil Air Navigation Services Organization (CANSO) se traduit à présent par une action et une exécution régionale. »
 
Compétitivité : « Les compagnies aériennes ont atteint des résultats extraordinaires ces quatre dernières années. Les coûts unitaires hors pétrole ont diminué de 13 %. Les coûts unitaires du travail ont baissé de 33 % tandis que les coûts de distribution ont été réduits de 10 %. Les compagnies aériennes absorberont 21 milliards de dollars de facture pétrolière supplémentaire sans érosion de leur profitabilité », a ajouté Mr Bisignani.
 
Giovanni Bisignani apprécie que les prestataires de système de navigation aérienne commencent à considérer la productivité et l’efficacité comme le point de référence, mais a noté que beaucoup de travail reste à fournir pour améliorer la compétitivité.
 
Giovanni Bisignani identifie la tendance naissante pour les gouvernements de privatiser les prestataires de système de navigation aérienne comme un challenge. « La priorité de chaque privatisation doit se porter sur la compétitivité – et ne doit pas être une opportunité de remplir les caisses des gouvernements. L’Allemagne nous pose problème car elle engraisse son prestataire de système de navigation aérienne en vue d’une privatisation. Déjà nous voyons la base de coût augmenter de 15% avec des demandes pour une augmentation des taux d'unité presque de 13%. Les compagnies aériennes ne se préoccupent pas du propriétaire des prestataires des systèmes de navigation aérienne à condition qu’ils fonctionnent de façon efficace. Les privatisations ont besoin d’un fort encadrement régulé. Le but doit être d’améliorer sans arrêt la compétitivité, de baisser les coûts et de maintenir la sécurité des opérations. C’est exactement ce qu’ont fait les compagnies aériennes. Notre partenaire doit mener la même mission ».

Libéralisation : « Le transport aérien a été la première industrie à opérer de manière globale, mais nous sommes parmi les derniers à profiter de la libéralisation. Les compagnies aériennes se battent pour obtenir des libertés commerciales non prévues par le système bilatéral établi il y a 60 ans. Nous avons besoin de la liberté de desservir des marchés existants et de fusionner ou de se consolider quand cela a un sens", a déclaré Bisignani. "Les prestataires de systèmes de navigation aérienne doivent partager le même point de vue pour la consolidation de l'espace aérien. Il y a trop de prestataires de services et de politiques nationales, et la fierté joue également un trop grand rôle. La gestion du trafic aérien est un service qui a besoin d'être effectué de manière efficace et avec des économies d'échelle. Les frontières nationales sont importantes, mais elles ne devraient pas stopper l'innovation. L'Europe en est le pire exemple avec 35 prestataires qui représentent un coût lié au manque de performance économique totalisant 1,4 milliard d'euros. Ceci n'a aucun sens et nous ne pouvons pas nous le permettre ! Nous avons besoin d'un Ciel Unique Européen maintenant », a ajouté Bisignani.
 

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