Catastrophe du Sainte Odile : Epilogue

Cette fois encore nous étions présents au coté d'Eric pour une nouvelle étape de la procédure judiciaire : le "verdict" rendu par le tribunal correctionnel de Colmar.

Cette fois nous avons quitté le parc des expositions pour le "vrai" tribunal de grande instance de Colmar situé en centre ville. la conséquence en a été que seul les prévenus, les parties civiles, les avocats ainsi que les journalistes ont pu accéder à la salle des audiences. Nous étions donc relégués dans une salle annexe toutefois pourvue d'une retransmission audio-vidéo. Mais si cette dernière était de bonne qualité, nous avons regretté de ne pas pouvoir sentir les émotions inévitablement présentes en salle d'audience.

Enfin, le tribunal arrive et après quelques minutes accordées aux photographes, le procès peut se poursuivre.

D'emblée, le président demande a ce qu'il n'y ait aucune expression dans la salle à l'annonce des peines qui vont être prononcées ... puis les prévenus sont appellés à la barre.

Cela va ensuite très vite ... le président annonce la relaxe pour MM Cauvin et Rantet ... sans surprise ... puis vient la relaxe aussi pour MM Gourgeon et Frantzen ... A ce stade en quelques secondes, on se dit ah tient intérressant, courageux et puis mais il ne reste plus qu'Eric et M Ziegler ... est ce qu'on ne va pas être les seuls à être comdamnés ? D'autant que le président marque un temps d'arrêt, lève les yeux et visiblement regarde Eric !

Enfin, l'annonce est faite, Eric est relaxé ... aucune faute pénale, ni aucune faute caractérisée ne sont retenues contre lui. Le soulagement est tel que c'est a peine si on écoute le résultat pour M. Ziegler ... relaxe également.

Pour l'ensemble des prévenus, il n'y a donc pas de lien de causalité directe entre les faits qui leur ont été reprochés et le dommage.

Ce verdict est bien sûr un soulagement humain pour Eric après 14 ans de procédure et nous en sommes très heureux. Nous avions pu mesurer en direct la tension et le poids de celle ci au printemps dernier, c'est un véritable bonheur de voir aujourd'hui Eric entouré de ces collègues à l'issue de cette dernière audience.

Mais ce verdict est aussi une décision qui permet à la profession de poursuivre son exercice quotidien et les responsabilités qui y sont liées avec confiance et sérénité.